Canicule rime trop souvent avec pollution. Alors que l’Île-de-France est traversée par une vague de chaleur exceptionnelle, les Franciliennes et les Franciliens doivent aussi affronter un pic de pollution, mettant en danger leur santé.
Nous demandons à Valérie Pécresse la mise en place de la gratuité des transports en commun jusqu’à la fin de cet épisode caniculaire et l’instauration d’une aide à la reconversion des véhicules diesel pour les particuliers.
Alors que la Région doit faire face à un nouveau pic de pollution aux particules fines et que certains véhicules sont interdits de circulation à Paris et en proche banlieue, la majorité régionale vient d’activer son « forfait antipollution », permettant d’utiliser les transports en commun de façon illimitée. Cependant, les pics de pollution successifs que connait l’Île-de-France nous obligent maintenant à aller plus loin. Les élus du Groupe Ensemble, l’Île-de-France, réitèrent leur demande d’un accès gratuit à l’ensemble du réseau francilien (Train, métro, tramways et bus) pendant les pics de pollution.
Face au réchauffement climatique nous voulons une Région combative
En refusant sans ménagement d’aider directement les particuliers pour changer de véhicule, Valérie Pécresse semble ne pas prendre la mesure du problème sanitaire et environnemental qui frappe régulièrement notre Région.
Refusés sans ménagement à trois reprises, les mécanismes proposés par le Groupe Ensemble, l’Île-de-France, seraient pourtant efficaces et faciles à mettre en œuvre : doublement de 2 à 4 millions d’euros de l’aide régionale consacrée à la conversion des véhicules utilitaires pour les artisans et les PME d’une part et la création d’une aide directe aux particuliers pour remplacer leur véhicule diesel de l’autre.
Que de temps perdu ! Alors que depuis ce mercredi seuls les véhicules avec une vignette Crit’air qui portent les numéros 1 ou 2 peuvent circuler à l’intérieur d’un périmètre délimité par l’autoroute A86, combien de Franciliennes auraient pu être aidés par la Région ? Nous ne pouvons que déplorer l’inaction de Valérie Pécresse en faveur de la qualité de l’air.