La semaine dernière, le Conseil national de l’UMP a donné, une nouvelle fois, la vérité du président de la République : celle d’un chef de parti, d’un chef de clan,mais pas d’un chef d’État.
Après avoir humilié le service public de l’audiovisuel – en traitant ses partisans de « secte » – ,après avoir semé le trouble et le malaise au sein de l’institution militaire - en provoquant la démission du Chef d’État Major de l’Armée de Terre - et jeté la confusion au sein de l’institution judiciaire – en changeant la composition du Conseil Supérieur de la magistrature –, il s’en est pris aux syndicats, en les raillant sur leur incapacité à bloquer, par les grèves, le pays.
Et comme cela ne suffisait pas, toute l’UMP s’en est pris à l’opposition et au PS en particulier, le tout devant M.Barroso dont on sedemande ce qu’il faisait à une convention interne de la droite française,alors qu’il est président de la Commission Européenne.
Face à cette offensive générale, à la provocation permanente, le Parti socialiste engage son congrès.Il doit être à la hauteur de l’enjeu qui n’est pas le débat à faire entre nous, mais contre la droite et pour les Français.
À un moment où les Français doutent de la crédibilité de la politique pour changer leur avenir, alors qu’ils subissent la politique de la droite en matière de pouvoir d’achat, de protection sociale et de droit du travail, c’est au Parti socialiste de leur rendre l’espoir, en faisant le choix de la cohérence.
Cohérence de sa direction.Cohérence de son projet. Cohérence de sa stratégie et de sa parole.
François Hollande, Premier secrétairedu Parti socialiste