JM. Fourgous à l'Assemblée

assembleenationaleFourgous s'est fait remonter les bretelles pendant les débats :

De la limite du lobbying ultralibéral de notre Député-maire.

Séance de l'Assemblée Nationale, le 23 octobre 2008. Extraits :

M. Éric Woerth, ministre du budget. Monsieur Fourgous, il y a des limites à la caricature, et, en cela, vous défendez très mal votre cause !

Les fonctionnaires de Bercy en valent bien d’autres, et je vous fais remarquer qu’il y a aussi des fonctionnaires d’entreprise.

M. Bruno Le Maire. Absolument !

M. Éric Woerth, ministre du budget. Je vous fais également remarquer que le Gouvernement n’a pas à rougir de ce qu’il fait pour les PME. Quand le Président de la République, que je cite à nouveau, et à juste titre, met unœuvre un tel plan, c’est bien pour les PME, sans parler des garanties accordées la semaine dernière !

J’ai personnellement assisté à toutes les réunions tenues avec les banquiers. La logique consiste à leur demander de ne pas rester suspendus aux décisions prises au plan central, mais d’aller dans les succursales, dans les établissements bancaires en province, pour relayer le message. Évidemment, les choses seront faites ! Nous avons supprimé l’IFA, donné de l’ISF aux PME, etc. Mais, à un moment, cela suffit ! Cette caricature est inacceptable. C’est donner aux entreprises une très mauvaise image. Cessez en outre d’interpeller systématiquement les fonctionnaires de Bercy ! Les ministres, eux aussi, ont des idées, monsieur Fourgous ! Nous ne sommes pas des pantins manipulés par les fonctionnaires ! C’est mal connaître Bercy ! (Applaudissements sur les bancs du groupe UMP.)

L'intégrale de cet instructif échange