Depuis le début du débat parlementaire sur les retraites, les député.e.s socialistes ont fait preuve d'une opposition résolue et utile à la bonne compréhension d’un projet injuste. Avec leurs 700 amendements, ils ont argumenté pied à pied pour faire apparaître les zones d'ombre et les régressions de ce projet.
Le Premier secrétaire du Parti socialiste, Olivier Faure, a été parmi les premiers responsables politiques à mettre en garde le gouvernement contre l'utilisation de l’article 49.3 pour faire taire l'opposition du pays à son projet de réforme des retraites.
Nous apprenons aujourd'hui avec stupéfaction que le président de la République a utilisé un Conseil des ministres extraordinaire, prévu pour lutter contre le coronavirus, pour autoriser le Premier ministre à déclencher le 49.3. Une telle dissimulation est inacceptable.
Quelle urgence y a-t-il à voter un texte dont personne ne connaît le financement et qui n'a pas vocation à s'appliquer avant 2022 ?
Lundi dernier, Olivier Faure, le premier, a demandé au Premier ministre d'agir dans le sens de l'unité de la Nation, de rassembler les Françaises et les Français au moment où le pays doit faire face à ce qui se présente de plus en plus comme une grave épidémie, voire une pandémie. En utilisant le 49.3, le Premier ministre choisit au contraire d'alimenter les ferments de la division. C'est irresponsable.
Jamais un gouvernement, sous la Cinquième République, n'avait fait preuve d'un tel cynisme. Utiliser la peur pour rogner sur la démocratie marque un tournant inquiétant.
Le Parti socialiste appelle le gouvernement à retrouver la voie de la raison et le sens de l’État. Il déposera une motion de censure dans les prochaines heures avec l'ensemble des forces de gauche.
Au-delà, puisque le gouvernement n’a voulu entendre ni les syndicats, ni les organisations professionnelles, ni les manifestants, et qu'il interdit le débat parlementaire, nous appelons les Françaises et les Français à faire usage de leur bulletin de vote les 15 et 22 mars prochains pour faire entendre leur voix.
Le Premier secrétaire du Parti socialiste, Olivier Faure, a été parmi les premiers responsables politiques à mettre en garde le gouvernement contre l'utilisation de l’article 49.3 pour faire taire l'opposition du pays à son projet de réforme des retraites.
Nous apprenons aujourd'hui avec stupéfaction que le président de la République a utilisé un Conseil des ministres extraordinaire, prévu pour lutter contre le coronavirus, pour autoriser le Premier ministre à déclencher le 49.3. Une telle dissimulation est inacceptable.
Quelle urgence y a-t-il à voter un texte dont personne ne connaît le financement et qui n'a pas vocation à s'appliquer avant 2022 ?
Lundi dernier, Olivier Faure, le premier, a demandé au Premier ministre d'agir dans le sens de l'unité de la Nation, de rassembler les Françaises et les Français au moment où le pays doit faire face à ce qui se présente de plus en plus comme une grave épidémie, voire une pandémie. En utilisant le 49.3, le Premier ministre choisit au contraire d'alimenter les ferments de la division. C'est irresponsable.
Jamais un gouvernement, sous la Cinquième République, n'avait fait preuve d'un tel cynisme. Utiliser la peur pour rogner sur la démocratie marque un tournant inquiétant.
Le Parti socialiste appelle le gouvernement à retrouver la voie de la raison et le sens de l’État. Il déposera une motion de censure dans les prochaines heures avec l'ensemble des forces de gauche.
Au-delà, puisque le gouvernement n’a voulu entendre ni les syndicats, ni les organisations professionnelles, ni les manifestants, et qu'il interdit le débat parlementaire, nous appelons les Françaises et les Français à faire usage de leur bulletin de vote les 15 et 22 mars prochains pour faire entendre leur voix.
49.3 | Lire la motion de censure
Les députés socialistes, aux côtés de leurs collègues du PCF et de la France insoumise ont déposé une motion de censure. Vous pouvez la retrouver ICI.