Contre budget UMP : un plan de régression sociale, violent et irresponsable pour la France

Le groupe UMP a présenté ce matin un contre budget de régression sociale, qui condamnerait le pays à la faillite. 

L’injustice des mesures proposées est très choquante : ne pas vouloir revaloriser les agents de la fonction publique les moins bien payés, ne pas vouloir aider davantage les familles modestes pour la rentrée scolaire et ne pas vouloir lutter contre la précarité des personnes en situation de handicap en revalorisant l’allocation adulte handicapé (AAH), témoignent d’un terrible choix de société dans lequel la solidarité est inexistante et qui rejette violemment les plus faibles.  

Le document présenté par les députés UMP frappe aussi par son amateurisme quant à la gestion des finances du pays, qu'il s'agisse de la maîtrise de la dépense publique, de la réduction de la dette publique ou du redressement de notre économie.

Alors que les dépenses publiques ont augmentée de 32 milliards par an entre 2007 et 2012, l’UMP propose de reconduire la politique qu’elle a menée à l'époque, celle la même qui a entraîné la France dans une situation de quasi faillite.

L’UMP souhaite laisser filer le déficit public en prétendant ne demander aucun effort aux grandes entreprises dans la lutte pour la réduction de la dette. En voulant supprimer les efforts demandés aux grands groupes internationaux, c’est sa préférence irresponsable pour la faillite du pays que l’UMP confirme.

En proposant de supprimer les emplois d’avenir et les contrats de génération, l’UMP condamne des milliers de jeunes à rester au chômage et dans la désespérance. Elle condamne la France à replonger en récession. 

L’opposition doit faire preuve de plus de responsabilité dans ses propositions et s’intéresser à l’avenir de notre pays plutôt qu’à ses obsessions idéologiques.

Harlem Désir, Premier secrétaire du Parti socialiste
Karine Berger, secrétaire nationale à l’Economie